Aujourd’hui, c’était le Triathlon de Paris 2017. Bien que j’ai déjà fait cette course il y a 2 ans, c’est une totale découverte : nouvel endroit pour nager, nouveau parcours vélo et nouveau circuit de course à pied.
Hier c’était le retrait des dossards et la visite du salon des exposants. Aujourd’hui, c’est la course.
Triathlon de Paris 2017
Avant course
Comme d’habitude, la team Lejeune se lève facilement et se prépare afin de quitter l’hôtel assez rapidement. Pour une fois, je jette un œil dehors pour voir la météo. Il ne semble pas pleuvoir mais est-ce que cela va durer ?
Arrivé à la Villette, on se gare et en route vers le parc à vélo. Rapide check si le vélo est ok (petit rappel il y a 2 ans) et je pose le reste de mes affaires.
8h30, direction le point de départ qui se trouve à 1500m… et 1500m c’est long pour un piètre nageur comme moi. En route, on se rend compte qu’ils ont prévu un ravitaillement à mi-parcours : un poisson fait soit l’étoile de mer, soit il est mort :).
La natation
Le départ se fait par SAS en fonction de sa performance visée. Je me place dans le SAS juste au-dessus des 30 minutes.
9h, le départ est lancé. C’est plutôt agréable de nager avec des gens de son niveau et sans devoir jouer des coudes.
Je trouve que 1500m passent assez rapidement (pour moi). Je n’ai pas le temps de regarder l’heure en quittant le bassin mais je suis assez fière.
Au final, je fais les 1500m en 33 min 03 sec (temps officiel + T1). Je constate que le travail paie.
Le vélo avant la chute
La transition se passe assez rapidement. Comme le drafting est autorisé, j’ai adapté mon alimentation en conséquence : les PowerBar PowerGel Shots ouvert. Cela m’évitera de faire des cabrioles à plus de 40km/h. Cela s’avèrera bénéfique durant ma course. Avant de démarrer, je m’enfile une PowerBar Smoothie histoire d’avoir quelque chose de plus conséquent dans l’estomac.
Le 1km est assez ennuyant avec des pavés de rue assez dangereux et plusieurs détours. Les lignes blanches sont très glissantes avec la pluie qui s’est invité sur la course.
Il faudra presque 10km pour arriver sur un groupe qui donne du pâté. Plusieurs ont du mal à se relayer mais on fait le tempo quand même. On tente de casser le groupe afin que l’effort et la coopération paie.
J’avais mis la coque sur mon casque Ekoi Ekcel pour un minimum d’aérodynamisme. Au final, il me protège assez bien de la pluie 🙂
La chute
On arrive sur une zone où le revêtement est très huileux, le groupe chute. Je parviens à ne pas tomber en évitant les gens par terre. Sauf que la personne qui me suivait n’a pas pu en faire autant. Il me rentre dedans et je me retrouve par terre. Pas de dégât corporel mais j’ai le dérailleur en vrac. Au début, je pense qu’il est cassé mais en fait j’ai 2 boucles qui se sont formés dans la chaîne. A l’heure actuelle, je me demande comment cela a pu arriver. Pour m’en sortir, j’ai du tirer la roue et voir si je pouvais faire quelque chose. Après plusieurs minutes, je parviens à me remettre en route. Inutile de vous dire que cette édition du Triathlon de Paris 2017 sera une année plutôt difficile avec ce sol glissant.
Je suis seul à remonter des tas de gens que l’on avait dépassé avant. Je me retrouve seul mais avec l’adrénaline de la chute, les jambes tournent bien.
Peu avant l’arrivée à la Tour Eiffel, je vois ma lionne et mes 2 monstres. Le meilleur gel énergétique que l’on puise avoir.
Je dépose le vélo après 1h 06min 25 sec (temps officiel)
La course à pied avant la chute
La transition est assez rapide malgré un nœud qui a du mal à se défaire. Je prends quelques secondes supplémentaires pour tenter de m’essuyer les mains pleines de graisse.
Je pars pour la course à pied. J’arrive assez rapidement sur un tempo qui m’étonne moi même (4min 3sec au km). Cela fait plusieurs courses que je fais avec les manchons BVSport Booster et je suis toujours aussi étonné.
Avant le Trocadéro, la team Lejeune est là. Celle-ci a été rejoint par ma frangine, Jay et le petit Gaspard. Autant vous dire que la forme est là et elle n’est que meilleure en les voyant.
Je connaissais le Tour du Trocadéro mais ce n’est toujours pas agréable sur un circuit roulant. En même temps, un peu de dénivelé n’est pas plus mal pour distancer les autres.
La chute … Acte 2
Je débute mon deuxième tour en arrivant sur les coureurs du premier tour. Il y a du monde, il faut faire attention et c’est là que je fais une erreur de débutant. Je tourne pour les rejoindre en posant mon pied sur une ligne blanche. C’est la chute. J’ai le réflexe de mettre mes bras devant la tête. Cela ne sera pas suffisant, la mâchoire claque sur le sol. Plusieurs triathlètes me relèvent directement et je marche quelques mètres. J’ai une drôle de sensation au niveau des oreilles et je crains le pire. Mais cela passe.
Je décide de continuer malgré les dégâts au niveau du coude, du genou et surtout de la mâchoire. Comme pour la première chute, l’adrénaline me pousse même à accélérer.
Je me surprends moi même de cette allure sur triathlon. Je vois que ma préparation avec Fréquence Running pour mon prochaine semi marathon porte ses fruits. Le souffle est là et le corps répond bien, what else ? 🙂
Ma course à pied se termine après 38min (temps officiel)
L’arrivée
J’arrive sur le tapis bleu de la ligne d’arrivée avec une des personnes qui m’a aidé à me relever. Je le remercie et le laisse prendre quelques mètres. C’est le minimum que je pouvais faire pour le remercier. Sur ce même tapis bleu, je vois une nouvelle fois la Team Lejeune (étendue aujourd’hui). Ma lionne (aka mon épouse) voit le sang… sa tête change en quelques secondes.
Je passe la ligne d’arrivée du Triathlon de Paris 2017 à la 130 place sur 2321 finishers après 2h 19min 30sec de course.
L’après course
Directement, je suis orienté vers le poste soin. Au final les blessures sont superficielles. La plus importante restera au niveau du menton.
Un sacré souvenir sur le Triathlon de Paris 2017. Malgré ces 2 chutes, je suis satisfait de ma course, de mon temps et de mon classement. La progression est bonne et cela fait plaisir que les heures d’entraînement paient.
Merci
Comme d’habitude, merci à la team Lejeune version XXL: ma lionne, mes monstres, ma frangine, Jayjay (et pour les photos aussi 🙂 ) et bien entendu Gaspard.
Merci aussi à Ekoi, Powerbar, Alltricks, Fréquence Running et BV Sport. Les petits détails font souvent la différence.
8 réflexions sur « Garmin Triathlon de Paris 2017 – Compte rendu »