Depuis le weekend VIP et un projet de Sylvain (Responsable VIP chez Ekoi), il y a un weekend que j’attendais avec impatience, le weekend Etape du Tour organisé par Ekoi. J’ai déjà pu participer 2 fois à l’étape du tour, mais c’est la première année où je pars en formule tout compris.
Avant l’Etape Du tour
Tous les VIP arrivent aux comptes gouttes dans un des 2 hotels réservés pour l’occasion. Je suis un des seuls avec toute la famille. Je profite d’une chambre très spacieuse dans le joli petit village de La Giettaz. Ce petit village est également le premier point ravitaillement de l’Etape.
Directement nos vélos (si on le souhaite) sont pris en charge pour être réglé de fond en comble par un mécano. On nous fixe également un rendez-vous avec la masseuse pour 20 minutes de préparation pour l’effort du lendemain. On reçoit également nos packages avec la tenue et l’alimentation.
En attendant le briefing, je fait connaissance avec des VIP venus des 4 coins de la France mais également de Belgique et d’Angleterre. J’en retrouve également d’autres que j’ai vu lors du weekend VIP de novembre.
Lors du briefing, Sylvain nous explique comment gérer au mieux toute l’étape en terme d’alimentation mais aussi en terme de gestion de l’effort avec un départ très roulant. On nous explique aussi le déroulement du jour J. On terminera la journée par un repas « sport » que notre hôtelière nous a préparé
Le départ
Au départ, le réveil de notre chambre est mis sur 4h45. Mais Eléa, ma fille, est déjà réveillée dès 4h20. On décide donc de se préparer tout doucement afin d’être à 5h au petit déjeuner où nous attend un repas très varié.
5h30, le convoi ekoi se rend sur le centre de Megève. Mon épouse, les monstres et moi ferment celui-ci dans les rues de ce village / villes. Une fois garé, c’est tout un arsenal qui se met en place avec nos bidons qui sont préparés par l’équipe de Sylvain, quelques petits sandwiches pour notre attente au SAS et un complément de gels, pâtes de fruits,… On rejoint chacun notre SAS en fonction des temps imposés par l’organisation. Thierry (le plus belges des français) décide de passer du SAS 3 au SAS4 afin de continuer à papoter avec nous.
7h30, le départ est lancé. Le chemin qui nous mène au pied du cols des Aravis est très roulant, même si l’organisation a décidé de nous y placer une petit bosse histoire de se chauffer. On continue à papoter avec Thierry car ce sont les derniers kilomètres avant que chacun puisse y aller à son propre tempo.
Col des Aravis
Ce col se passe plutôt bien. Les jambes tournent plutôt correctement, je ne pousse pas trop afin d’en garder pour la suite. L’effet de masse du début fait que l’on ne se rend pas compte que le sommet est enfin là.
Col de la Colombière
Ce col se déroulera comme les Aravis, je monte au même tempo tout en gardant juste ce qu’il faut pour la suite. Il ne fait pas encore trop chaud. Que cela soit les Aravis ou la Colombière, je perds beaucoup de place dans les descentes. Je préfère me modérer plûtot que de risquer ma fin de saison.
Après le col de la Colombière, il y a plusieurs dizaines de kilomètres en plaine. Ce n’est pas des plus facile car cela monte légèrement par moment et il y a un tas de ralentisseurs qui cassent le rythme. Je me retrouve avec 2 autres personnes et on décide de remonter peloton par peloton avec quelques moments d’arrêt dans chacun des groupes.
Joux Place
Il est là! le fameux! Dès les premiers kilomètres, la chaleur est là (30 à 33 degrés au compteur). Je décide de ne plus regarder le compteur et monter comme je le sens afin de ne pas me mettre dans le rouge en étant à la rechercher de la performance. Je profite également pour demander aux autres concurrents comment est la fin car je n’ai pas pu reconnaitre ce col. Tous me disent qu’il faut faire attention à la petit bosse après le sommet. Le col est passé, comme il doit se passer : c’est à dire en assurant la suite au mieux.
La descente vers Morzine est assez dangereuse. Je vois quelques personnes au sol et aussi quelques personnes au sol AVEC ambulance… Il faut être prudent.
A l’arrivée, mon épouse et les monstres m’attendent 50 mètres avant la ligne d’arrivée. Cela motive. Je termine 2353ème sur 11158 finishers en 5:03:32. N’ayant pas une préparation spécifique pour ce genre d’événement, je ne peux être que satisfait. L’entrainement global pour mes épreuves de triathlon et course à pied paie.
Après l’arrivée, on est attendu par Ekoi afin de nous indiquer le chemin avec le camion / navettes. Je prends tout de même le temps de passer au ravitaillement mis en place par l’organisation. Pendant que mes enfants mangeant une glace bien méritée.
Je rejoins ensuite le campement Ekoi où nous attend le reste de l’équipe avec des boissons de récupération, de la tarte, du cake,… on est vraiment chouchouté.
L’Après course
Nous revenons dans nos hôtels respectifs. Tous les participants au nom d’Ekoi sont arrivés au bout avec chacun son objectif personnel atteint! Félicitation à tous.
Je tiens à remercier Sylvain et toute son équipe qui m’ont permis de vivre différemment cette course que je connaissais déjà très bien. Merci également à JC de leur avoir fait confiance
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