Le 30K Eco Trail de Paris 2024 marquait ma reprise des courses cette année. J’avais découvert cette distance l’année passée mais par temps sec. Cette année, avec la pluie de la semaine, cela sera un peu plus … boueux . Le mot d’ordre sera ATTENTION. Cette course n’est clairement pas un objectif de saison , juste une course de kif qui j’apprécie fortement.

30K Eco Trail de Paris 2024

Avant course

Comme d’habitude, je fais le retrait dossard la veille. Comme d’habitude aussi, le salon autour n’est pas ouf, on n’y trainera pas trop longtemps. La seule certitude lors du retrait des dossards, c’est le parcours qui est boueux. J’entends même que certaines portions ont dû être modifiées car des étangs ont complètement débordé.

Jour J

On arrive assez tôt au départ qui se trouve, comme d’habitude, à l’observatoire de Meudon. On a bon revenir chaque année ici, on est toujours impressionné par la vue sur Paris.

Nous arrivons tôt pour 2 raisons: voir notre ami Greg (qui revient de blessure) qui s’élance sur le 18k et aussi pour faire un gros Hug à l’ami Steve Kondo, le super ambianceur.

Plus on attend le départ du 30K Eco Trail de Paris 2024 et plus la météo se refroidit. On a même droit à quelques passages de pluie. La météo n’annonçait pas ça… ce n’est pas gagné. Je prends donc l’option de partir en sous-vêtement manches longues. J’ai trop froid.

Dans le brief d’avant course, l’organisateur nous confirme que le sol va être très « amoureux » (mot de l’organisateur, en plus simple: on aura de la boue et un bain de boue gratuit).

La course

11h, le départ du 30K Eco Trail de Paris 2024 est lancé. Et vous savez quoi? le soleil pointe enfin le bout de son nez. Si bien que je vais vite regretter le changement de tenue en dernière minute.

Le départ se fait toujours très rapidement pour grimper autour de l’observatoire. Mais c’est tout aussi rapidement que la vitesse diminue avec les premiers chemins remplis de boue. Vu la météo des derniers jours et, surtout, le passage des nombreux participants du 18K (trail et marche). Il n’y a pas vraiment moyen de trouver un trace moins dangereuse.

Sur le premier tiers de course, c’est très gras. L’absence de passage rocailleux fait que mes baskets sont totalement remplies de boue. Je glisse dans tous les sens. Dans ma tête: ce n’est pas aujourd’hui qu’on joue la montre, on est prudent. Je maitrise les premières descentes et, fort heureusement, les montées sont moins boueuse.

Il faut continuer à faire attention

Le deuxième tiers de course se fait plutôt en solo. J’ai bien quelques concurrents en visu mais impossible de revenir sur eux sans prendre de risque. Je tente tout de même de les garder à vue. Je dois avouer qu’à aucun moment de cette course, je me suis dis à quelle place je pouvais être. Etant très préoccupé de ne pas chuter, j’ai la tête vraiment ailleurs. Un autre souci arrive aussi durant cette partie de course: l’envie de faire pipi! Cela semble anodin sur une course (et même inutile d’en parler dans un article) mais cela ne m’est jamais arrivé sur une course. Dans ma tête, je pensais que cela allait passer mais cela devient de plus en plus douloureux.

Quand c’est trop , c’est trop. Je fais l’arrêt obligatoire dans la dernière descente qui nous conduit vers la sortie du Parc de Saint Cloud. C’est assez stratégique au final: ne plus avoir mal, s’arrêter en descente sur un chemin sec pour pouvoir relancer aussi vite et surtout faire les 10 derniers kilomètres de « bitume » sans aucune gène et accélérer.

Je retrouve mon bitume

On sort du parc de Saint-Cloud au 21ème kilomètres pour un peu moins de 10km de « bitume ». L’année passée, j’étais parti avec cette idée que ce retour vers la Tour Eiffel était facile… mais c’était loin d’être le cas avec ces escaliers, ces petites montées, ces petites descentes et des passages pas du tout à l’abri du vent.

Cette année, j’ai un objectif en tête! Comme j’ai quitté Saint-Cloud avec une allure moyenne proche de l’année passée, il y a peut être moyen de faire un meilleur temps cette année. Pour ça, il faut courir avec maitrise et sans précipitation. D’autant plus que sur les 2-3 premiers kilomètres, je me fais reprendre par quelques concurents.

Mais je sais que la course se fait du départ à l’arrivée et ce passage peut être long, très long. D’ailleurs, à partir du 5ème , je remonte quelques concurrents. Bien entendu, cela ne m’avance pas beaucoup car je ne sais pas où j’en suis. Ma seule certitude est que si je ne craque pas, je peux faire mieux que l’année passée. On peut même dire beaucoup mieux si on tient compte de la boue et de cette fameuse douleur dans le bas ventre qui m’a obligé à faire un arrêt.

A l’approche de la zone d’arrivée, j’entends la lionne qui donne de la voix. Je ne parviens pas à la situer sur cette arrivée de rêve qui se passe entre le Trocadéro et la Tour Eiffel. On ne peut pas rêver mieux comme arrivée. C’est aussi une de ces raisons qui m’a fait tester le 30k l’année passée après plusieurs années sur le 18k (avec son arrivée à Saint-Cloud)

L’arrivée

Je passe la ligne d’arrivée du 30K Eco Trail de Paris 2024 après 2h 18min 46 sec de course (temps officiel) et me classe 53eme sur 3026 et 6eme de catégorie (M1H)

Finalement, cela donne 1 minute de mieux que l’année passée. Dans de telles conditions, c’est même beaucoup mieux 🙂

Merci

Un grand merci à la lionne et aux monstres d’avoir pu être là au départ et à l’arrivée. Bien que la lionne a traversée tout New-York 2 fois pour me voir au marathon, elle avait un certain stress pour rejoindre la Tour Eiffel depuis Meudon en passant par La Défense 🙂

Merci à tous pour vos messages pour cette course de reprise 🙂

Sans oublier l’ami Steve Kondo pour l’arrivée exceptionnelle qu’il m’a réservé ! On a hâte de te revoir au marathon.

En terminant par l’ami Greg pour le repas de vieille de course et celui de l’acter 🙂

La suite

Maintenant, focus sur le marathon de Paris dans 3 semaines.

Mais avant, il faut s’assurer de bien récupérer et voir que la douleur au bas ventre diminue (car c’était assez difficile au lendemain de la course)