Le Triathlon de Freux DO 2024 marque le début de la saison des triathlons. Quoi de mieux qu’un triathlon à côté de la maison? Un triathlon sous le soleil bien sûre. C’est vrai qu’on n’est pas gâté cette année par rapport à l’année passée.

Triathlon de Freux DO 2024

Avant course

Pour faire les choses de la meilleur des manières (ou pas), j’ai commencé mon long plan d’entraînement pour le marathon d’Amsterdam.

Pourquoi aussi long? juste pour retrouver un plan d’entraînement Fréquence Running qui va me permettre de m’entrainer au mieux pour la saison des triathlons. En plus, le plan s’adapte automatiquement aux courses que j’ai.

Jour J

Levé à 6h pour avoir le temps de bien manger. C’est agréable de savoir qu’on ne doit pas se presser. Le seul point négatif , la météo. Enfin pas vraiment, il semble que la pluie annoncée semble moins forte que prévue.

Arrivé sur place, on a la chance de pouvoir se garer assez proche de la salle (et du centre névralgique de la course). C’est le seul défaut de cette course (mais ils n’ont pas vraiment le choix), c’est qu’il faut se garer un peu loin.

Retrait du dossard, préparation du vélo et puis en route vers le parc à vélo. Cette année, un seul parc. Personnellement, c’est une grosse amélioration. D’ailleurs je me demande vraiment l’intérêt d’avoir 2 parcs à vélos côte-à-côte de l’année passée.

La course

La natation

10h, le départ du Triathlon de Freux DO 2024 est lancé. Je dois avouer que j’avais vraiment peur de la température de l’eau. Mais au final, elle m’est parue moins froide qu’attendue. Je mets la tête facilement dans l’eau.

Les quelques premières centaines de mètre , c’est la foire au coup. Le retour de la machine à laver, quel kif… surtout que de plus en plus de courses passent au Rolling Start.

Une fois que je peux enfin nager correctement, c’est une foire : les algues. Des petites, des grandes, … il y en a pour tous les goûts. On voit surtout qu’on est les premiers à passer dedans. Les prochaines courses profiteront de notre nettoyage.

La suite de la course se passe de manière assez marrante : j’aperçois Lénaïc avec qui on fera course commune. C’est étrange de dire cela en natation.

Le deuxième tour se passe aussi bien que le premier. Bon cela reste un rythme à mon niveau bien sûre.

La sortie de l’eau est un peu périlleuse avec la montée et le chemin rendu glissant.

Je clôture la natation en 34min 47sec (temps officiel) et fait le 183ème temps. Je vous fait cadeau des 100 mètres que j’ai fait en plus 🙂

Le vélo

Ma transition est un peu lente mais j’ai surtout pris le temps de mettre un coup-vent, des manchettes et surtout remettre tout dans ma caisse bien fermée au cas où la pluie reviendrait.

Me voilà lancé sur le parcours. Cette année, le début est un peu changé pour gagner en sécurité. Vraiment top, rien à redire, c’est parfait. La seule chose qui ne change pas c’est que assez vite on arrive dans une bosse. Dans cette bosse, je prends le temps de m’alimenter correctement.

Si mes souvenirs sont bons, c’est dans cette zone que l’ami Lénaïc revient sur moi. Il me lance un mot pour qu’on démarre ensemble. Aussi vite dit, aussi vite fait. On remonte ensemble les concurrents 1 à 1 … ou plutôt paquet par paquet. Quel kif… de ne pas être un bon nageur.

Sans vraiment se concerter, on prend des automatismes et on se relaie suivant notre feeling. Je crois que du début à la fin, on ne s’est même pas posé de question. Il y a bien entendu quelqu’uns qui ont voulu venir avec nous mais ils sont peu à avoir tenu. D’ailleurs, on en a eu qui sont venus et on voulu pousser des watts. Directement, Lénaïc les rappelait à l’ordre.

Le premier tour se fait donc de la plus belle des manières… enfin presque, j’ai quelques crampes qui commencent à me titiller sur la jambe droite. J’évite donc de trop forcer et je m’hydrate comme il faut. Cela semble fonctionner.

2ème tour

Début du deuxième tour marque aussi le premier passage dans la côte des supporters (quel joli nom non?) Cela fait plaisir à entendre. Je ne vous cache pas qu’il y en a toujours qui crie plus fort que les autres… par besoin de dire que c’est la lionne.

Sur le deuxième tour, notre duo prend de l’assurance. J’avais des craintes avec la pluie qui pouvait avoir rendu les routes glissantes mais Lénaïc semblait plus à l’aise que moi. Je passais donc derrière lui pour suivre sa trace là où j’étais moins confiant.

Le seul moment où on lève vraiment le pied est cette put*#@ de côte qui nous mène de Remagne vers Freux. A vrai dire, elle est moins exigeante que l’on ne pense à condition de monter à son aise les quelques premiers 200 mètres. Par la suite, la pente devient plus sympa et on sait qu’on enchaine sur une belle descente.

3ème tour

Sur le 3ème tour, on est toujours entrain de remonter des concurrents qui sont dans notre tour mais aussi des concurrents qui sont dans le 2ème tour. Les routes sont chargées en monde mais au final ce n’est pas plus mal comme on commence à sentir les kilomètres qu’on a fait à une très bonne allure.

Sur la dernière bosse, on se félicite de notre prestation sur la partie vélo. Personnellement, j’aurais aimé faire ce parcours mais avec la météo de l’année passée. Ce nouveau vélo me donne des ailes.

L’arrivée est un peu différente par rapport à l’année passée car on revivent au parcours vélo initiale. Cela rajoute un peu moins de 1km.

Je (plutôt on) termine le vélo en 1h 20min 21sec (temps officiel) et je fais le 21ème temps vélo. Pratiquement la même moyenne que l’année passée…. si le soleil avait été là 🙂

La course à pied

Je ne vais pas revenir sur l’absurdité de la T2 et le labyrinthe qui n’est pas favorable à tout le monde. J’ai pu parler avec l’organisation et ils étaient déjà bien au courant

Le départ de la course pied se fait de manière artistique. En effet, cette année, on descend par où on est sorti de l’eau. Inutile de dire que c’est glissant.

Ensuite, on est en route de le parcours à pied nouvellement réinventé cette année. Sur papier (et j’ai bien dit sur papier), cette année, le parcours est à l’envers par rapport à l’année passée. On début donc par une longue côte. Pas difficile du tout car elle monte longtemps mais avec un pourcentage plutôt correct.

Premier tour catastrophique

Mon seul souci dans cette côte est une pointe de côté qui est arrivée. Je refais tout mon début de course et je pense n’avoir rien loupé. J’ai bon chercher, je dois faire avec. Je ralenti donc et tente de ne pas trop y penser. C’est dans cette bosse que Lénaïc me dépasse. Contrairement au vélo, pas moyen de le suivre. J’en rage. Mais en même temps, au vue de ses prestations aux corridas hivernales, je savais que c’était peine perdue.

Au dessus de la longue bosse, on est sur un plat et puis on descend. Dans ma tête, la fin de la boucle (qu’on fera 2 fois) est plutôt facile. Sauf que cette année, ils nous ont mis un petit « + ». Enfin une belle descente avec à la fin un tuning point. Il faut remonter ce qu’on a descendu. C’est dans la partie descendante que je décide de prendre un gel, je me dis que cela va peut être m’aider .

Cet aller-retour est fini et on retourne vers le point névralgique de la course. Miracle … Oooohhh miracle, la pointe a disparue. Je peux enfin reprendre ma course. Je me sens libéré (délivré??). Il faut quand même faire attention. Je ne vous ai pas dit? Qui dit course en forêt avec une semaine de pluie, dit aussi parcours boueux, très boueux.

Le premier passage sur la ligne d’arrivée me vaut le traditionnel mot sympathique de notre Jean-Mi local. Plus loin, je retrouve la lionne, ma soeur et mon beau frère. Que cela fait du bien de les entendre.

Libéré, délivré

En route pour la deuxième boucle. Contrairement au premier tour, je me sens très bien. Je remonte pas mal de concurrent qui sont dans le premier tour. Dans ma fameuse descente , je croise pas mal de concurrents qui préfèrent remonter en marchant. Il est vrai que le parcours est plus exigeant que l’année passée mais cela passe quand on se connait bien.

A l’approche de la ligne d’arrivée, je me fais dépasser. Je ne tente même pas le jump car je me dis que sur le vélo et la course à pied, seulement 2 personnes m’auront dépassé. J’ai l’impression d’avoir fait une bonne course de bout en bout.

Je termine la course à pied après 46min 27sec (temps officiel) et fait le 29ème temps. En fin de cette course à pied , je pensais avoir fait un moins bon parcours que l’année passée (bon le parcours est différent) mais au final, je cours « juste » 1 seconde moins vite.

L’arrivée

Le Triathlon de Freux DO 2024 est clôturé en 2h 46min 18sec (temps officiel) et me classe 45ème sur 285 finishers. Je me classe 6ème dans ma nouvelle catégorie : M40.

Je fais 12 minutes de plus que l’année passée mais sur un parcours un peu plus long, une météo capricieuse et une pointe qui vient au plus mauvais moment. Bref je ne peux être que satisfait.

Le classement parle de lui même, on était tous dans le même bateau.

Merci

Aujourd’hui, la lionne était au petit soin pour moi avant, pendant (certains ont été surpris du « bruit » de la lionne) et après la course. Demain, cela sera à mon tour de le faire pour elle qui fera le sprint.

Merci pour tous les encouragements que j’ai eu sur le parcours. Je n’ai pas pu tous vous reconnaitre (mes yeux font leur âge) mais cela me va droit au coeur.

Je termine par remercier les amis Alex et Ludo de chez SportFitShop qui m’ont fait découvrir les nouveautés chez Powerbar: le Fuel Gel et l’iso Fuel. Une vrai tuerie , je reviendrai plus tard dessus.

La suite

La semaine prochaine, je fais le Adidas 10k de Paris mais en mode « lendemain de concert « , cela sera une bonne séance endurance dans Paris.

Ensuite j’enchaine sur le triathlon de Troyes le 2 juin.