Je dois avouer que j’attendais avec impatience le Triathlon des Lacs 2022. J’en avais entendu beaucoup de bien … mais je ne pensais pas que cette course allait être… unique

Triathlon des Lacs 2022

Avant course

Depuis quelques semaines, j’ai repris le chemin de la piscine que j’avais abandonné durant toute la période Covid. Cela avait déjà bien donné (à mon niveau) pour le triathlon de Libramont, pas de raison que cela change. Il faudra juste que je trouve de la motivation pour la distance.

Concernant la course, j’ai pu avoir un petit compte rendu du parcours vélo. La lionne (aka mon épouse) a pris part à son premier sprint . Pour un premier sprint, elle a tout géré. Elle me fait remarquer que le parcours vélo sera vraiment bien pour moi.

Jour J

Pour ne pas changer, on décide d’arriver tôt pour un départ à 11h. En même temps, pour la course de la Lionne, on s’est vite rendu compte que l’on pouvait être garé très loin. Le but était donc de se mettre dans le petit parking en face du parc à vélo.

La mise en place de la transition est rapide. Vu le temps prévu, on est autorisé à laisser notre boite! Ça été d’une grande aide 🙂

En attendant le départ, on scrute le ciel car la météo prévue n’est vraiment pas belle avec de l’orage annoncée. Nos amis Sonia et Franck sont venus jouer les supporters et ils arrivent juste à temps avant le départ.

La course

La natation

11h10, le départ du Triathlon des Lacs 2022 est lancé. Un vrai massive start (+ ou – 500 concurrents ont pris le départ)qui se lancent de la plage vers le lac. Je me prends quelques coups au passage mais bien vite je trouve mes aises pour nager. Il y a 2 boues à viser et puis retour sur la plage pour une sortie à l’australienne.

Le premier tour se passe bien et je me remotive à l’entrée du deuxième tour avec les encouragements de la lionne, les monstres et les amis. Je décide de ne pas me prendre la tête à regarder ma montre et j’avance.

A la sortie de l’eau, j’entends que le speaker annonce l’orage. En jetant un œil derrière moi, le ciel est noir au loin.

Je termine la natation en 55min 45 sec à la 298eme place (temps officiel) . Je limite donc les dégâts.

Le vélo

Roulons sous la pluie … euh … l’orage

Pendant ma transition, mon épouse me crie de mettre ma veste de pluie. J’avoue que sans cela, je ne l’aurai pas mise. Mais comme elle sait ce qui arrive (au niveau météo), je me dois de suivre les recommendations.

Après quelques kilomètres en vélo où je prends plaisir à dépasser des participants, la grêle s’invite sur le parcours avec très rapidement la pluie, le vent … pour terminer par l’orage. Celui-ci ne nous laissera pas tranquille durant ce premier tour. Le vent est tellement fort qu’il est difficile de tenir le vélo … et donc s’alimenter correctement alors que j’en ai bien besoin.

Je parviens toujours à remonter quelques personnes mais je dois avouer que ce n’est pas le but de l’opération. J’ai pour objectif de ne pas prendre de risque. D’autant plus qu’il y a quelques personnes qui sont au sol. Le sol est rendu glissant avec des tas de « crasse ».

Sur la fin du premier tour, cela commence à se calmer mais le vent reste bien la.

Après la pluie, le bon temps

Sur le deuxième tour, mon estomac me tire. Je suis entrain de payer la natation et la mauvaise (ou plutôt la non) alimentation durant le premier tour. Je préfère donc me reprendre en main et manger et boire comme il faut. Malgré que l’orage se termine, il reste tout de même pas mal de vent et je reste toujours autant crisper sur le vélo.

Pour le troisième tour, j’ai perdu toute illusion d’un temps correct sur le vélo . Je roule donc pour rouler et arriver à la transition…. rien de plus, aucune motivation.

Je termine le vélo en 2h 30min 29 sec avec un 113eme temps vélo (temps officiel) . Après la course, je dois avouer que je suis content malgré tout. D’après le site T2AREA, je reprends tout de même 141 places avec la 194eme place au classement provisoire.

Pour la petite histoire, après la course, j’ai parle avec plusieurs triathlètes qui m’ont avoué avoir eu froid pendant et après l’orage. Je pense que ma veste de pluie a plus que rempli son job.

La course à pied

La T2 est motivante, le soleil est la! Je retire cette veste de pluie qui me colle et je me jette dans mes baskets.

Les 5 premiers kilomètres sont un véritable enfer. J’étais tellement crispé sur mon vélo que j’ai les jambes totalement bloquées. Je me demande vraiment ce que je fais la. Et pourtant, après le premier et le deuxième ravitaillement, j’ai l’impression que les jambes se lâchent. Dans la partie retour du premier tour, je peux allonger la foulée et je me permet même de reprendre des places.

C’est avec le sourire que je termine le premier tour. Je dois avouer que mes supporters du jour y sont pour quelque chose.

Pour le deuxième tour, je décide de garder le même tempo. Je prends de l’eau à tous les ravitaillements et je remontre encore et toujours des gens. Il ne faut pas trop s’emballer car la chaleur fait son apparition.

A 2-3 kilomètres de l’arrivée, je me rends compte que je peux encore espérer un SUB5 … j’accélère donc.

Je termine la course à pied en 1h 27min 55sec avec un 74eme temps (temps officiel) . D’après le site T2AREA, je reprends tout de même 65 places.

L’arrivée

Je passe la ligne d’arrivée après 4h 59min 47sec pour me classer 126eme sur 396 finishers (temps officiel) et 60eme dans ma catégorie. Il faut avouer que le nombre d’abandon est énorme.

Merci

Je tiens à remercier ma lionne et mes montres qui sont restés présent le long du parcours avec cette météo. Sans oublier Sonia et Franck qui avaient fait le déplacement (et ont été les photographes du jour).

Merci à tous les bénévoles qui sont restés au post avec le sourire et la patate.

La suite

Maintenant les yeux sont tournés vers le triathlon de Paris fin Juin avec un passage sur la cyclo-sportive La Volcane où je me rends surtout pour découvrir une nouvelle région et rejoindre les amis d’Ekoi