Parfois, il faut pouvoir revenir sur des échecs… c’était le cas de cette édition du Triathlon Courte Distance de l’Alpe d’Huez 2016.  Pour faire simple, j’avais eu 2 beaux démons l’année passée: l’accident de ma frangine en pleine course et mes soucis de roue (cliquez ici pour lire le compte rendu de l’année passée)

L’avant course

Comme d’habitude, je profite toujours de mes courses pour fixer quelques jours dans la région, histoire de faire découvrir à ma petite famille celle-ci.  Ici, ce n’est pas une nouvelle région pour nous mais on adore vraiment les paysages que propose la région de l’Alpe d’Huez.

Ce triathlon est également l’occasion de terminer la première partie de saison en beauté.

Les 2 zones de transition se trouvent à 2 endroits différents, la préparation de la T2 se fait aux aurores et assez facilement car le temps est vraiment top par rapport à l’année passée.  Une paire de chaussures, 2 gels, une visière et l’affaire est clôturée en quelques minutes.

Je rejoins ensuite la T1 avec toute ma tribu avec pas mal d’avance afin de pouvoir se garer le mieux possible pour que mon épouse puisse retourner sans souci au sommet.  L’attente sera un peu longue mais c’est l’occasion de discuter avec quelques participants déjà rencontrés sur d’autres épreuves.

La natation

La journée commence par une bonne nouvelle, la température est à 17 degrés.  On n’est pas obligé de nager avec la combi (apparement c’est la première fois que cela arrive sur ce triathlon).  Etant un piètre nageur, je décide de quand même enfiler ma Huub.

Le départ est lancé.  Après la catastrophe de ma nage au Chtriman, je dois avouer que je ne savais pas où j’allais.  Au final, tout se passe bien! J’ai suivi les conseils de l’année passée du coach et tout c’est très bien passé.  Je sors de l’eau même plus rapidement que je ne l’espérais.

Je sors en un peu plus de 23 min

Le vélo

La transition se passe assez rapidement.  Avec le soleil, on ne réfléchit pas 2 secondes, on saute dans ses chaussures et on met son casque! Cette T1 était ma bête noire de l’année passée, il faut donc combattre le sort…. et ce sera le cas…. ouf.

La route qui nous conduit vers Bourg d’Oisans est normalement très roulante mais un petit vent latéral décide de jouer un peu avec nous.  Je remonte tout de même pas mal de personnes en chemin.  Malheureusement quelques pelotons se forment sous les yeux des arbitres… en même temps, vu le nombre de participants et la distance, il est difficile de faire autrement.

La montée de l’Alpe d’Huez s’annonce chaude (niveau température).  Comme me l’a conseillé un ami (Sylvain pour ne pas le citer), je décide de ne pas me laisser mourrir de soif , ni même de faim.  Tous les lacets impaires, je prends un Powergel de chez Powerbar et tous les paires je prends 1 gorgée de bidon… Le résultat sera exactement celui voulu…. tout roule.

Les lacets se suivent et je garde le rythme.  Je remonte encore les gens un à un.  Peu avant le sommet, j’entends un enfant qui compte les participants, je suis vers la 260 ème place, c’est très motivant.

Le sommet arrive, j’entends ma lionne et mes 2 monstres, le job est fait.

Je termine la partie vélo en un peu plus de 1h30.

La course à pied

Je me retrouve très rapidement en dehors de la T2.  Le circuit monte jusqu’au 5ème kilomètres et puis il redescend.

J’avais prévu de tourner jusque celui-ci en 5min au km pour ensuite me laisser descendre pour améliorer mon chrono de l’année passée.

L’objectif est atteint sans aucun souci.

Je termine la course à pied en un peu plus de 33 min. Je passe la ligne d’arrivée à la 197ème place sur plus de 1000 partants et 30ème dans ma catégorie.

Je terminerai cet article par quelques remerciements :

Comme d’habitude, ma lionne et mes monstres ont été d’une aide sans faille pour la réalisation de cette course.

Alexandre et l’équipe Powerbar pour l’aide au quotidien ainsi que de m’avoir permis de m’aligner sur cette course. Sans compter sur leur sympathie.

Jacky et l’équipe Ekoi pour l’aide au quotidien et la bonne humeur qu’ils dégagent.

Nico et Thomas qui ont été d’une sur-motivation durant ma course. Un merci particulier pour la tribu de Nico qui se sont fait entendre durant la montée de l’alpe 🙂